Mieux que des résolutions, notre engagement ! Bonne année

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Nous tenions à vous souhaiter nos vœux les meilleurs pour cette nouvelle année. Que 2018 puisse être porteuse de joies et d’épanouissement personnel comme professionnel.
Le début d’année est synonyme de résolutions. Mais nous ne prendrons pas de résolutions car celles-ci sont rarement tenues. Nous prenons un engagement. Celui de notre constance et de notre détermination dans la défense de l’intérêt collectif.

Notre constance à défendre notre métier malgré des conditions d’exercice de plus en plus difficiles. Le réveillon de la Saint-Sylvestre n’a malheureusement fait que confirmer les chiffres de l’observatoire de la délinquance. Notre uniforme ne protège plus, pire nous sommes devenus des cibles : voitures incendiées, jets de pierres ou de parpaings, guet- apens… Nous ne laisserons pas les autorités passer ces faits sous silence ! Nos interventions doivent être sécurisés, nos collègues intervenant dans ces quartiers prioritaires doivent être reconnus par l’attribution au minimum de la NBI ZUS…

La santé et la sécurité au travail font partie intégrante de nos combats.
Elles passent par un temps de travail en adéquation avec les prescriptions européennes mais également en prenant en compte les récentes études médicales sur la santé et la sécurité.
Elles passent aussi par des moyens matériels et humains adaptés à nos missions. Nous ne pouvons plus accepter d’être SUR-sollicités par carence ambulancière ou médicale imposée par les SAMU.
Notre filière doit également être le reflet des réalités du terrain, nous exigeons une nouvelle refonte.

Elles passent aussi à travers notre implication dans la qualité de vie au travail et la prise en compte des risques psycho-sociaux (RPS). Notre grande enquête menée à l’échelle nationale nous permet aujourd’hui de pointer encore un peu plus les manquements en la matière de trop nombreux SDIS !

Elles passent enfin par une prise de conscience et des mesures immédiates pour prévenir tout nouveau scandale sanitaire. Les particules issues des fumées des incendies sont nocives pour la santé (risque cancer) et pas uniquement pour les sapeurs-pompiers ! La France doit prendre, en urgence, exemple sur ses voisins européens en matière de prévention et de décontamination. Il en va de la santé des pompiers, de leurs familles comme de leurs collègues !

2018 nous promet encore de grands combats à mener d’autant plus au vu malheureusement de la longue liste des nouvelles contraintes entrées en vigueur depuis quelques jours (baisse du pouvoir d’achat, journée de carence, CSG…). L’année se clôturera par un rendez-vous électoral qu’il nous faudra gagner pour porter toujours plus haut nos valeurs.

S’engager à vos côtés, réussir ensemble !

Nous vous souhaitons à tous une excellente année 2018 tant dans votre vie personnelle que dans votre épanouissement professionnel.

==> COMMUNIQUE AUTONOME – Mieux que des résolutions, notre engagement ! Bonne année

Les Autonomes reçus par Mme la Ministre Gourault, un dialogue social pressé

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Mme Gourault, Ministre auprès du Ministre de l’Intérieur, a reçu hier une délégation autonome composée de notre Président André GORETTI, notre Président délégué Xavier BOY et nos vice – présidents Jacky CARIOU et Sébastien JANSEM. Une nouvelle i nterlocutrice dans le dialogue social mais qui visiblement ne disposerait pas plus de temps que le Ministre de l’Intérieur auquel elle est attachée ! 

* Nous sommes tout d’abord revenus sur un fléau grandissant qui aujourd’hui frappe les sapeurs – pompiers. 2280… c’est le nombre annoncé par l’Observatoire de la Délinquance dans son récent rapport sur les agressions , les guet – apens et violences organisées envers les pompiers . Mais nous savons tous que cette augmentation de plus de 17% masque une réalité bien p lus grave

Nous sommes devenus malheureusement les cibles faciles en uniforme, représentant l’Etat à travers le service public de secours.

Nous avons demandé à ce que les autorités prennent la mesure de ces chiffres pour ne pas les laisser grossir un peu plus chaque année . Nous réclamons la sécurisation systématique de nos équipages lorsque ceux – ci doivent intervenir dans des conditions de mise en danger portant atteinte à leur intégrité physique.

Le gouvernement doit nous donner les moyens d’exercer no s missions en toute quiétude ! Nous sommes de plus en plus exposés dans notre métier et nous devons faire face à de nouveaux risques. Ainsi, nous avons dû lourdement nous équiper suite au risque attentat sans suivre la moindre formation…

L’objet de cette réunion n’est pas de refuser cette évolution du métier mais il doit passer par une évolution aussi de notre manière de l’exercer. Il en va de notre santé et de notre sécurité ! Une première étape dans cette reconnaissance serait l’attribution de la NBI qu artiers prioritaires de la politique de la ville … Mais elle ne compenserait pa s pour autant les risques encourus et pour lesquels le sapeur – pompier n’a pas été préparé…

* Au rang des violences , nous avons rappelé également notre engagement contre les pratiques managériales autoritaristes organisées par certains DDSIS sous couvert de leurs PCASDIS dont sont victimes les personnels…

* Autre fléau… le risque cancer avéré lié aux particules issues des fumées d’incendie , les SDIS doivent mettre en place immédiatement des protocoles de décontamination, des procédures adaptées et sensibiliser l‘ensemble de ces agents intervenants à ces risques. La polyvalence dans les missions du sapeur – pompier français augmente les risques de contamination par rapport à le urs homologues étrangers.

Nous avons connaissance de la position de la DGSCGC qui se cache derrière une note. L’Etat protégé par son statut d’irresponsabilité pénale a tout loisir de botter en touche mais en cas de scandale sanitaire, c’est bien de la resp onsabilité pénale des SDIS qu’il s’agira ! Nous ne ferons aucune concession sur ce dossier, il n’y aura pas de nouveaux scandales de sang contaminé ou d’amiante , construits sur le dos des sapeurs – pompiers.

* Depuis de trop nombreuses années, nos élus son t contraints par une réduction de la dotation globale de fonctionnement alors que l’Etat leur demande d’assumer toujours plus de missions. L’Etat ne parvient plus à assumer une mission régalienne et demande aux sapeurs – pompiers de l’assurer à sa place mais sans leur en donner les moyens ! Nous sommes devenus le dernier rempart à la détresse humaine !

La sursollicitation opérationnelle liée aux carences ambulancière et médicale orchestrée par les SAMU induit des dépenses pour les SDIS qui ne sont pas compens ées à la hauteur de leur coût réel tant en moyen humain que matériel (119€ remboursés/carence).

Sans compter que lorsque nos collègues sont mobilisés sur des interventions par carence, ce sont autant de moyens dont les SDIS sont dépourvus en cas de missions majeures comme le secours à personne en détresse vitale ou un départ feu. Des conséquences aussi sur les temps dédiés au maintien de nos compétences !

Les sapeurs – pompiers ne sont pas à la botte des médecins du SAMU. Nous ne sommes pas sous leur command ement, ni dans les échanges verbaux ni dans les faits. Ce mode de fonctionnement sous tutelle médicale ne peut perdurer.

Nous avons demandé à ce que des dispositions soient prises ! Peut – être que celles – ci permettront aussi de réguler en parallèle les agr essions verbales dont sont victimes nos collègues provenant de requérant excédés de l’absence de réponse médicale et à qui leur est finalement proposé un transport vers l’hôpital !

La Ministre nous a interrogé quant à nos pistes de réflexion pour endiguer ce fléau lié à la sursollicitation. Une des pistes que nous avons proposée et qui pourrait être menée dans les plus brefs délais porterait sur la mise en place d’une campagne nationale de communication institutionnelle.

Elle permettrait de sensibiliser l es citoyens aux effets néfastes du recours abusif des services de secours d’urgence et de rappeler la vocation première des sapeurs – pompiers.

* Nous avons également interrogé la Ministre afin de lui demander où se situ ait la considération et la reconnaiss ance du gouvernement et de nos employeurs dans l’exercice du métier de sapeur – pompier face à ces contraintes nouvelles ? Certainement pas dans la réforme destructrice, déstructurante de la filière SPP qui nous a été imposée en 2012. Vous ne pouvez l’ignore r. Ce qui nous est proposé comme « rediscussion » des mesures transitoires de la réforme de la filière par vos services est scandaleux et irrespectueux et ne répond qu’aux préoccupations financières des SDIS …

Les sapeurs – pompiers que nous représentons s ont excédés, la plupart n’avait pas fait le choix de se retrouver dans ces situations en incorporant notre métier… Les pompiers ne s’y retrouvent plus …

Le Ministre engage une nouvelle fois une mission volontariat laissant le goût amer aux sapeurs – pomp iers professionnels du peu d’intérêt porté sur leur engagement… N ous demandons une mission de réflexion sur le service public de secours ?!

* Sur le dossier santé et sécurité au travail , nous sommes revenus sur les études médicales pour exiger la mise en place d’un régime de travail planifié en gardes de 12 h maximum pour tous les SPP qui le souhaitent.

* Enfin, nous sommes revenus une fois de plus sur l’impasse statutaire dans laquelle se retrouvent nos collègues PATS employés dans les salles opérationn elles par certains SDIS de France. Certains établissements ont fait le choix de la reconnaissance de leur implication professionnelle depuis des années leur permettant de bénéficier d’un détachement intégration dans la filière SP. D’autres SDIS se cachent derrière la DGSCGC pour ne pas l’autoriser !

Nous avons rappelé à Madame La Ministre que nous dev i ons faire face à une véritable révolution sociétale qu’il nous fau dra mener ensemble. Aujourd’hui, malheureusement nous n’y sommes pas préparés et rien ne no us permet d’y croire …

 

Construire ensemble, défendre vos droits : l’engagement AUTONOME

==> COMMUNIQUE AUTONOME – Les Autonomes reçus par Mme la Ministre Gourault, un dialogue social pressé

Communiqué FA SPP-PATS Rencontre Ministère TFP du 4 octobre 2023

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Déterminés à défendre nos métiers …

Il est urgent de se mobiliser !!!

Lundi 2 octobre dernier, suite aux demandes que nous avions formulées, la FA/SPP-PATS a participé à une réunion de travail sur l’intégration de la prime de feu dans le dispositif de portabilité au Ministère de la Fonction Publique Territoriale.
La réforme des retraites n’en finit pas de nous polluer : Parce que ce gouvernement n’a pas été capable de réfléchir globalement à la filière et en nous limitant intentionnellement à plancher sur des problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés !

Les conseillers des Ministres Darmanin et Guérini nous ont fait le coup de l’amendement.

Actuellement : pour bénéficier de la majoration due à la prime de feu, il faut impérativement avoir la qualité de SPP au moment du départ à la retraite.

Demain ? L’amendement « prendrait » en compte dans le dispositif de portabilité l’intégration de la prime de feu pour les anciens SPP seulement s’ils restent fonctionnaires dans un autre corps, cadre d’emplois ou emploi.

Lors de la discussion sur la Loi de Finances, un amendement sera donc déposé. Mais on ne sait pas qui le portera : le gouvernement ou un député ? On ne connaît pas la formulation et bien entendu on redoute que ce fameux amendement soit considéré comme irrecevable au titre de l’article 40 de la Constitution (interdit toute création ou aggravation d’une charge publique) ou renvoyé pour applicationà un futur décret.

Nous sommes les seuls agents publics à payer une cotisation supplémentaire sur le traitement indiciaire pour pouvoir bénéficier de la bonification dite « du cinquième ».

Encore une fois nous avons affirmé nos revendications : respect, égalité, considération, justice !

Nous en avons assez ! Les institutions utilisent notre sens du service public pour continuer à bloquer et refuser d’améliorer nos conditions de travail. Nos qualités d’effort, d’engagement, de dévouement devraient normalement susciter le respect. C’est exactement l’inverse qui se passe. Notre sens de l’engagement est devenu à leurs yeux une faiblesse qu’ils utilisent. Nos valeurs de fiabilité et de discipline se retournent contre nous.

Nous n’avons plus de temps à perdre en discussions qui ne mènent à rien et qui se répètent continuellement. Aujourd’hui le vrai sujet est celui de construire une refonte et une structuration de la filière SPP, en définissant notamment de manière claire les domaines entre SPP et SPV : nous sommes tous des travailleurs ! Cela est loin d’être neutre.

Nous exigeons que l’institution reconnaisse statutairement que nous exerçons des missions qualifiées, spécifiques et qui engagent lourdement notre responsabilité.
Nous n’acceptons plus le flou, le mépris et les belles paroles vides de sens. On nous rappelle chaque jour que les SDIS sont à bout de souffle en matière financière. On cherche à nous faire culpabiliser sur la masse salariale. Qui s’occupe de nous, nous qui nous occupons de tout le monde ? Sur qui pouvons- nous compter ?

Les institutions jouent avec notre sécurité, notre intégrité et aussi avec celle de la population. Nous sommes usés, non pas par la fatigue de nos missions, mais par le devoir de continuellement combattre la mauvaise foi et le mépris de nos gouvernants, nos employeurs et nos directions qui nient et négligent nos pénibilités et nos spécificités. Nous ne pouvons pas compter sur eux. Nous ne quémandons ni hommages, ni cérémonies, ni discours à l’eau de rose. Nous exigeons d’être considérés à la juste valeur du service que nous rendons : quels sont les autres agents de service public qui assument chaque jour, chaque nuit, partout sur le territoire un tel investissement sur le terrain ?

Nous refusons catégoriquement le projet de réforme de notre filière qui nous a été adressé le 29 septembre dernier par la DGSCGC. Nous allons proposer notre refonte de la filière structurée sur des principes de bon sens.

Ça suffit ! C’est bien nous qui sommes sur le terrain, en opération ou dans l’administration. C’est bien nous qui subissons des temps de travail hors norme sans même la reconnaissance du travail de nuit, c’est bien nous les primo- soignants qui sommes moins bien traités que les aides-soignants. Où est l’équité ? Tous les chefs d’agrès doivent bénéficier de la même reconnaissance et être positionnés en catégorie B1. Nous voulons un encadrement professionnel, responsable et nous refusons d’être dirigés par des SPV qui ne sont toujours pas considérés comme des travailleurs.

1- Nous demandons justice : Beaucoup de nos missions entrent de fait dans la catégorie super-active, qui justifierait aujourd’hui notre cotisation supplémentaire.

2- Nous demandons la dignité : La reconnaissance pour ceux qui ont tant donné, doivent pouvoir envisager une fin de carrière sécurisée.

3- Nous demandons que nos spécialités et nos responsabilités soient reconnues : Que ce soit la NBI ou la revalorisation des indemnités correspondantes, aucun sujet ne doit être tabou.

Discuter, écouter, échanger ne sert que si les parties prenantes sont fiables, sincères et prêtes à se remettre en cause.

Tout cela vous parle et vous vous reconnaissez dans notre discours Autonomes ? Il est grand temps de se mobiliser massivement et de se faire entendre ! Nous ne pouvons compter que sur nous.

 

==> 2023-10-04 Rencontre Ministère TFP

Hausse des agressions : les pompiers pris pour cible mais les autorités ne s’engagent pas !

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Les agressions contre les pompiers ont connu une augmentation de 17% en 2016… 2280 agressions de SPP ont été recensés d’après les chiffres de l’observatoire de la délinquance. Ce chiffre bien alarmant masque une réalité encore plus sombre puisque bon nombre d’actes ne sont pas déclarés chaque année. Nous le dénonçons avec force et de manière malheureusement trop régulière auprès du Ministre de l’Intérieur comme auprès des Préfets dans les départements concernés. Mais c’est une fin de non-recevoir qui nous est objectée ! Pas de rendez-vous avec le Ministre de l’Intérieur à ce sujet, pas de sécurisation des interventions par les forces de police de la part des Préfets. On continue d’envoyer nos sapeurs-pompiers dans des guet-apens, d’accepter qu’ils soient accueillis par des cocktails molotov, jets de pierre, agressions physiques, ou des flots d’insultes quand ils viennent pourtant secourir dans ces zones à risque.

Ce n’est plus acceptable. Les gouvernants successifs n’ont pas pris toutes les dispositions nécessaires pour faire baisser ce triste chiffre ! Combien d’agressions devront encore être comptabilisées pour que les autorités prennent conscience de la gravité de la situation ?

On nous impose de travailler 24 heures, une réforme destructrice de la filière, le risque santé (cancers liés aux particules de fumées) n’est toujours pas pris en compte, on nous sursollicite pour des interventions qui ne relèvent pas du champ de nos missions, on nous demande d’être le dernier rempart à la détresse humaine, on nous demande de nous équiper plus lourdement en prévision des risques attentats sans formation, on nous demande d’intervenir dans les zones sensibles sans nous en reconnaître cette mission par l’attribution de la NBI quartiers prioritaires…

Cette augmentation est proprement scandaleuse … mais pas autant que son absence de prise en compte par les gouvernements !!!!

COMMUNIQUE DE PRESSE – Hausse des agressions, les SP pris pour cible mais les autorités ne s’engagent pas.

EN REPONSE AU TRIPTYQUE MENACE, CHANTAGE ET REPRESSION : NOUS EXIGEONS DE LA RECONNAISSANCE !!!

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 Un cran de plus a été atteint dans la mise en place de mesures liberticides et dans l’absence de reconnaissance envers notre profession. Jusqu’à quand pourrons-nous encore faire preuve de courage et de dévouement au regard du mépris et du manque de considération du gouvernement à notre égard ? 

  •  Après nous avoir envoyé sans protection lutter contre ce virus, 
  •  Après nous avoir écarté du dispositif Autorisation Spéciale d’Absence lié au plan de continuité de service mis en place par toutes les collectivités et s’adressant aux fonctionnaires, 
  •  Après avoir modifié notre temps de travail en limitant considérablement nos temps de repos, 
  •  Après nous avoir demandé de travailler, tout en étant contaminé à la COVID-19, 
  •  Et après nous avoir contraint à participer à la campagne de vaccination…. 

… vous nous obligez désormais à nous faire vacciner sous peine de sanctions, tentant vainement d’instaurer une scission entre vaccinés et non vaccinés au sein de notre corporation ! C’est inacceptable ! 

Pourtant, nous le répétons : nous ne sommes pas contre la vaccination ! Mais, une fois encore, vous nous imposez de nouvelles contraintes, sans dialogue, sans avis et sans accompagnement. 

Il est temps que cela cesse !!! 

Nous n’avons jamais demandé à être assimilés aux personnels soignants, transporteurs sanitaires et de soins d’urgence imposés par les manquements du Samu et malheureusement accentués par la loi Matras. 

En revanche et conformément à vos dires, Mesdames et Messieurs, Membres du Gouvernement et Parlementaires, « les acteurs incontournables du service public de secours » que nous sommes, exigeons de bénéficier des avancées statutaires et sociales de nos collègues soignants !!! 

Nous voulons : 

  • Les mêmes dispositions en matière de temps de travail, mettant fin à l’équivalence et instaurant l’heure pour l’heure dans le respect de la santé et de la sécurité, 
  • Les mêmes dispositions en matière de cotisation et sur cotisation des retraites, 
  • La même revalorisation de carrières en catégorie B pour les sapeurs-pompiers qui exercent des missions de secours à personne, 
  • Les mêmes conditions d’octroi de la prime COVID. 

Cette fois, il ne va pas falloir vous contenter de nous appliquer uniquement les mesures coercitives ! Car, oui, Mesdames et Messieurs, membres du Gouvernement et Parlementaires, la reconnaissance a toute sa place dans l’exercice de notre profession au service du Service Public de Secours ! 

Chose promise : les Autonomes s’engageront prochainement dans un conflit social majeur ! 

 

 

 

==> COMMUNIQUE AUTONOME Vaccination et Reconnaissance de notre profession

Trop c’est trop ! Dites STOP ! MOBILISONS-NOUS

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–  Les caporaux ne peuvent plus prétendre à une véritable perspective de carrière et les exemples de fiasco dans l’organisation du concours desergents dans certaines zones ont noirci encore un peu plus le tableau ;

–  Bon nombre de sergents ayant exercé les fonctions de chef d’agrès toutengin pendant la période transitoire resteront à quai et perdront la NBI ;

  • –  Tous les adjudants chef de section, chef de garde, chef de groupe ouchef de salle qui n’auront pas été nommés au 01er janvier 2020 perdront annuellement plus de 660€ (320€ pour les chefs de salle). La récente ouverture de 160 postes au concours interne de lieutenant 2e classe ne permettra tout au plus que la nomination de 229 lieutenants (concours et promotion interne au choix, hors examen pro) pour 2018 alors que plus d’un millier de sous-officiers (source DGSCGC) occupent aujourd’hui des postes d’officiers !
  • –  Le cadre d’emplois des lieutenants n’est pas épargné, des grades quipeinent à trouver leur place dans cette structuration irrationnelle de notre filière ;
  • –  Pas de concours interne de capitaine ;
  • –  Un examen professionnel de commandant complètement biaisé ;
  • –  Mais des nominations NO LIMIT pour les contrôleurs généraux !

    Il vous en faut encore ?

    Les réunions à la DGSCGC se réduisent depuis des mois à desréunions d’information qui n’aboutissent à RIEN et nosrevendications auprès du Ministère de l’Intérieur sontLETTRE MORTE. Pendant que certains SDIS accentuent les effets destructeurs de cette réforme néfaste…!

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2012 doit être bannie, CONSTRUISONS 2018 !!! Appel à la mobilisation nationale, à la hauteur du mal que cette refonte de la filière inflige à notre métier ! Engageons-nous dans un mouvement de grève !!!

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S’engager à vos côtés, réussir ensemble, les AUTONOMES

==> COMMUNIQUE AUTONOME -Trop c’est trop ! Dites STOP ! MOBILISONS-NOUS …

DGSCGC – Un dialogue social qui n’est toujours pas en marche

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Notre organisation a été reçue par le Directeur de la DGSCGC afin de faire un point sur les (trop) nombreux dossiers SPP en cours. Xavier Boy, Sébastien Jansem et Ludovic Ruaux représentaient les Autonomes.

Pour télécharger le communiqué et prendre connaissance des différents points abordés lors de cette rencontre : ==> cliquez ici

Exercice du droit de grève appliqué aux SPP

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Ouvert en juin 2017 par les services de la DGSCGC un dossier qui piétine !

Hier, nous assistions, une fois de plus à une énième rencontre sur le sujet !

Les seules modifications apportées dans le projet de mémento à usage des SDIS sont celles établies par les différents jugements rendus dans les départements et qui nous donnent raison !

Nous avons dénoncé le document de travail fourni par la DGSCGC, comportant des extraits de jurisprudences relatifs au service minimum spécifique au service public du transport terrestre. Ce secteur est contraint à un service minimum qui lui est propre et qui ne s’applique pas aux sapeurs-pompiers professionnels. Avec de telles directives ou recommandations, les SDIS seront incités à mettre en place des dispositifs contraignants qu’il faudra soumettreau contrôle du juge administratif. Ce n’est pas le but premier de ce document.

Depuis 2017, nous demandons qu’il soit clairement écrit qu’un SPV ne peut pas remplacer un SPP qui exerce son droit de grève ! Pourtant le document présenté le laisse encore croire !Cette pratique déjà très répandue dans lesSDIS va à l’encontre de l’article L1251-10 du code du travail « il est interdit de recourir au travail temporaire pour remplacer un salarié dont le contrat de travail est suspendu à la suite d’un conflit collectif de travail », ce qui a également été indiqué par la justice (Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, 2 mars 2011, n° 10–13634).

Trop c’est trop, si la DGSCGC persiste à nous répondre que le SPV n’est pas un travailleur, nous n’hésiterons pas à questionner la justice.

Devant nos arguments et notre détermination nos interlocuteurs ont consenti à inscrire dans le document qu’un SPV ne peut pas remplacer un SPP gréviste.

En clair : si le service minimum prévoit 8 SP à la garde au lieu de 10 en temps normal, les désignations doivent être rédigées pour 8 SPP.

Nous attendons maintenant de le lire, puisqu’il aura fallu plus de 2 ans

pour être écoutés.

S’engager à vos côtés, réussir ensemble

==> COMMUNIQUE AUTONOME – Exercice du droit de greve

Liste des admissibles au concours interne de lieutenant 2e classe.

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Félicitations 👍 à ceux qui ont réussi la première étape…
Liste des admissibles au concours interne de lieutenant 2e classe.

 

==> Liste-des-candidats-admissibles-CILT2-2018

Compte-rendu de la visioconférence avec la DGSCGC du 10 décembre 2020

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 Modification des compétences des CAP : 

Le décret 2020-1533 du 08 décembre relatif aux CAP et aux conseils de discipline de la fonction publique territoriale, modifie les conditions d’avancements et de promotions en supprimant « après avis de la CAP » et en introduisant « au choix ». 

Il n’y aura plus de présentation de Tableau Annuel d’Avancement en CAP… 

Dès le renouvellement des CAP, les catégories A et B de SPP deviendront départementales. 

Une délibération sur la mise en oeuvre des Lignes Directrices de Gestion est obligatoire avant toute proposition de promotions ou d’avancements au sein du SDIS, quel que soit le grade ou la filière. 

Résultats des élections CATSIS 

Depuis le 28 octobre, faute de réponse des SDIS, la DGSCGC n’est toujours pas en mesure de nous transmettre les résultats de ces élections. 

Information sur la mission formation 

Le sous-préfet Gérard Péhaut est chargé de mission par la DGSCGC pour cette mission formation, pour 6 mois. Deux phases sont prévues, une phase diagnostic pendant laquelle les OS, entre autres, seront auditionnées et une phase de propositions. 4 thèmes seront explorés dont le fonctionnement de l’ENSOSP. 

Questions diverses 

Nous sommes revenus sur les propos stupéfiants tenus lors de la CNSIS du 09 décembre, par le Directeur Général, le Préfet THIRION. 

Le Préfet a fait le choix de se ranger derrière ceux qui trouvent juste le maintien de la sur-cotisation de la prime de feu à la CNRACL. 

Nous réaffirmons que cette sur-cotisation est une injustice que personne ne veut stopper, la double cotisation sur la prime de feu représente 77 M€ et 63 M€ (sur-cotisation) pour un montant de prestations versées de 55 M€. 

Quant aux discours sur l’équité de certains, nous leurs indiquons que les aides-soignants, qui sont également des affiliés de la CNRACL et bénéficient eux aussi d’un régime spécifique identique à celui des SPP, ne subissent pas une telle injustice sur le montant des retenues ! 

L’équité serait de nous appliquer le même traitement !! Au lieu de nous faire passer pour des privilégiés ! 

S’engager à vos côtés, réussir ensemble 

==> Compte-rendu de la visioconférence avec la DGSCGC du 10 décembre 2020