Le mouvement social national, porté par l’intersyndicale depuis le 26 juin dernier, a permis la mise en place de rencontres ministérielles.

Hier, se tenait celle sur le Secours d’Urgence Aux Personnes (SUAP), en présence notamment :

  • de M. Stéphane BOUILLON, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur;
  • de M. Raymond Le MOIGN, directeur de cabinet de la ministre de la Santé et des Solidarité;
  • de M. Alain THIRION, directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises;
  • de Mme Katia JULIENNE, directrice générale de l’Offre de soins;
  • des représentants de l’AMF et de l’ADF.

Une grande première que de réunir l’ensemble des acteurs !

Les réponses apportées :

  • généralisation des coordonnateurs ambulanciers et possible élargissement des horaires à l’issue de l’expérimentation;
  • réduction des délais d’attente aux urgences, transmission des bilans : rédaction d’un guide de bonnes pratiques avant la fin de l’année;
  • développement de l’accueil dans les maisons médicales pluridisciplinaires : dispositif de financement en réflexion;
  • mise en place d’un dispositif d’astreinte pour les médecins généralistes libéraux volontaires;
  • réflexion à engager sur le partage des fichiers des personnes psychiquement instables;
  • VSAV à 2 : reste expérimental et abandonné en fonction des retours;
  • gestes autorisés : concertation jusqu’en fin d’année pour régulariser l’existant et faire évoluer les pratiques;
  • carences ambulancières : réflexion du principe de temporisation de la prise en charge des malades ; nouvelle mission IGA-IGAS sur l’évaluation du coût des opérations et contrôle de la qualification des carences ambulancières;
  • assistance aux personnes : généralisation des conventions avec des Associations Agréées de Sécurité Civile;
  • plateforme de réception des appels : commande politique confirmée ! Bilan del’existant; programmation budgétaire pour le déploiement.

Cependant, nous restons mobilisés et déterminés.

La sortie de cette crise majeure sur le sujet du SUAP ne sera envisageable qu’avec :

  • la réduction de la pression opérationnelle et du délai d’attente aux services d’urgences ainsi qu’à la régulation Centre 15;
  • la production de circulaires, décrets ou lois pour concrétiser ces différents engagements;
  • une baisse du nombre de carences et modification rapide des conditions de remboursement des SDIS (carences);
  • l’engagement de l’État dans le développement des Associations Agréées de Sécurité Civile dans le cadre de l’assistance aux personnes;
  • un discours clair et univoque sur le développement des plateformes interservices de réception des appels.L’intersyndicale réaffirme son opposition au VSAV à 2 et trouve inutile son expérimentation.

Communiqué santé intersyndicale

Informations