Les Autonomes ont été reçu en bilatérale à la DGSCGC… Nous avons rappelé l’absence de reconnaissance et de considération de la part des gouvernants et de nos employeurs vécue par nos collègues, à travers plusieurs items : la refonte destructrice de la filière et ses effets notoires, l’évolution des conditions d’exercice du métier de sapeur-pompier, l’explosion du nombre d’agressions subies dans l’exercice de notre profession, les sur sollicitations imposées par les carences médicales et ambulancières, l’exposition au risque cancer avéré lié aux particules issues des fumées d’incendie.
Concernant la filière, le résultat est sans appel ! Depuis son entrée en vigueur, les effets dévastateurs sur nos collègues et les difficultés de mise en œuvre pour les SDIS ont démontré que nous avions raison de dénoncer les incohérences pointées dès 2012. Et les « pseudo-correctifs » apportés à cette filière n’ont pas amélioré la situation. Pire, certains ont créé de nouvelles iniquités dans un dispositif déjà très inégalitaire ! Les sapeurs-pompiers professionnels comme les SDIS sont aujourd’hui embourbés dans cette refonte donc les effets notoires seront accentués à la fin de cette interminable période transitoire. Une mise en place bien moins longue et difficile a pourtant été actée pour les emplois de Direction avec des possibles sauts de 2 grades pour certains colonels « chanceux » !
Le dernier exemple en date de ces inepties ? La récente publication de la liste des admissibles à l’examen professionnel de commandant dont la note de cadrage est aux abonnés-absents permettant une sélection trop restrictive sur un ensemble de critères très opaques.
Nous avons également cité l’exemple de blocage pour les caporaux et caporaux-chefs souhaitant accéder au grade de sergent.
Il est important de prendre conscience de l’effet dévastateur sur nos collègues comme sur l’organisation de nos SDIS et à terme sur la qualité du service public de secours pour avoir le courage de réformer profondément notre filière de manière cohérente et équitable.