Examen de commandant : place au Conseil d’État

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8 mois après la parodie d’examen de commandant, les Autonomes poursuivent inlassablement le combat, pour que le mépris laisse enfin place à la légitime reconnaissance du travail des centaines de capitaines humiliés.

Puisque nous devons lutter face à la surdité du ministère, face au soutien ostensible de pseudos-syndicats complices de cette farce, nous nous en remettons à la justice.

La Fédération Autonome a engagé un recours en excès de pouvoir au Conseil d’État pour ne plus jamais revivre pareille mascarade.

Certains ont pris un malin plaisir à vous déclarer « inapte » sans aucune raison valable, au point qu’aucune justification n’ait jamais pu être apportée.

Nous leur ferons rendre gorge et nous ne les oublierons pas !

Aujourd’hui, ils paradent en prétendant vous défendre, pour espérer être (ré)élus et conserver leurs privilèges de courtisans.

« Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances »

C’est pour cela que nous défendons l’égalité de traitement et la justice.

Pour que le mérite remplace le népotisme, pour que le bien commun supplante les petits intérêts particuliers, ne les laissez plus décider à votre place, rejoignez-nous, les Autonomes sont à vos côtés !

S’engager à vos côtés, réussir ensemble

 

Voir le communiqué : COMMUNIQUE AUTONOME – examen de commandant Conseil d’Etat

REUNION DE RENTREE AVEC LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SECURITE CIVILE

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Monsieur Jacques WITKOWSKI, Directeur Général de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC) et Madame LARREDE ont reçu notre Fédération pour la première réunion de l’année 2019.  Nous étions représentés par Xavier BOY, Jacky CARIOU et André GORETTI.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, le directeur général a souhaité féliciter notre Fédération pour la réitération de ses excellents résultats, obtenus lors des dernières élections professionnelles.

Plusieurs dossiers essentiels ont été abordés :

-Violences, agressions et guet-apens organisés à l’encontre de notre corporation : Même s’il y a une prise de conscience de la recrudescence de ces actes, aucune solution n’est apportée !!!  De ce côté-là c’est le désert…et compte tenu de la gravité de la situation l’attribution d’une NBI ZUS pour les sapeurs-pompiers concernés ne suffirait pas à régler le problème !!!

-L’absence de reconnaissances financière et statutaire pour les sapeurs-pompiers professionnels : en raison des manifestations des gilets jaunes, l’ensemble des forces de sécurité intérieure a bénéficié d’une revalorisation salariale et, pour certains d’entre elles, de primes. En revanche, nous n’avons pas eu droit à tant de considérations, nous en avons été exclus.  Nous avons dénoncé ce mépris.

-La revalorisation de la prime de feu SPP : nous exigeons que le taux de la prime de feu soit identique à celui appliqué à l’indemnité de sujétion spéciale police (ISSP) perçue par les forces de l’ordre soit de 27% du traitement indiciaire.

-Pension-retraite : nous avons réitéré notre demande de proratisation des bonifications en fonction de la durée de carrière du sapeur-pompier professionnel (17 ans = 3 années de bonification, 27 années = 5 années de bonification., 32 ans = 6 années de bonification et 7 années de bonification pour 39 ans).

-La refonte destructrice de la filière sapeurs-pompiers de 2012 : nous avons exigé la révision intégrale de cette réforme désastreuse avec une reprise impérative du dialogue social pour une reconstruction cohérente de la filière SPP.

-Le concours interne de lieutenant : compte des loupés 2018, nous avons demandé que le nombre de places offertes pour la session 2019 corresponde aux besoins réels. L’effectif pour cette année devra au minimum être triplé par rapport à celui de 2018.

-Le droit européen – JURISPRUDENCE : un projet de décret spécifique SPV visant à transposer la jurisprudence de l’arrêt CJUE commune de Nivelles/Matzak du 21 février 2018 devrait nous être présenté fin du 1er semestre 2019. Attendons de voir…

-La toxicité des fumées et risque cancer : aucune avancée dans ce domaine !!! C‘est l’imbroglio tant dans les attributions que dans la lettre de cadrage adressée à l’IGAS !

– La réforme du SUAP :  nous avons de nouveau demandé une réforme du SUAP conduisant aussi à la séparation des missions, pompiers du feu et des autres opérations et pompiers du SUAP…

-Les carences ambulancières médicales imposées par le SAMU conduisent à notre sur sollicitation au détriment de nos missions propres : l’organisation des hôpitaux est clairement mise en cause. D’après les données statistiques fournies par les SDIS a priori validées par le ministère de la santé : 40% de l’activité des centres 15 se répercutent sur le service public de secours.  Pour remédier à cette problématique, il est proposé :

*de créer, d’ici à 2020, plusieurs postes de coordinateurs de carences ambulancières ;

*la mise en place de plateformes de régulation régionale.

Evidemment, le volet financier et l’impact budgétaire sur le coût du service public d’urgence sont, encore, repoussés. Nous avons également dénoncé l’allongement des délais d’attente dans la gestion de pré-urgence et sollicité une refonte du référentiel.

Le fonctionnement de la CNSIS : nous ne sommes pas satisfaits du contenu du décret du 26 décembre 2018 relatif à la Conférence nationale des services d’incendie et de secours. Les dispositions relatives à la composition du bureau et à la représentativité des OS sont incompréhensibles.

 Encore et toujours, les autorités ministérielles n’ont pas saisi la gravité de la situation. Nous avons seulement obtenu des pseudo réponses à nos interrogations mais aucune solution proposée n’est viable.

Face à ce mépris, nous avons décidé d’alerter, une nouvelle fois, le Président de la République, avec l’espoir d’être enfin entendus. Nous lui avons enjoint d’agir et de nous apporter des réponses concrètes dans les meilleurs délais.

Pour télécharger le communiqué, cliquez ici.

Les Autonomes reçus par Mme la Ministre Gourault, un dialogue social pressé

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Mme Gourault, Ministre auprès du Ministre de l’Intérieur, a reçu hier une délégation autonome composée de notre Président André GORETTI, notre Président délégué Xavier BOY et nos vice – présidents Jacky CARIOU et Sébastien JANSEM. Une nouvelle i nterlocutrice dans le dialogue social mais qui visiblement ne disposerait pas plus de temps que le Ministre de l’Intérieur auquel elle est attachée ! 

* Nous sommes tout d’abord revenus sur un fléau grandissant qui aujourd’hui frappe les sapeurs – pompiers. 2280… c’est le nombre annoncé par l’Observatoire de la Délinquance dans son récent rapport sur les agressions , les guet – apens et violences organisées envers les pompiers . Mais nous savons tous que cette augmentation de plus de 17% masque une réalité bien p lus grave

Nous sommes devenus malheureusement les cibles faciles en uniforme, représentant l’Etat à travers le service public de secours.

Nous avons demandé à ce que les autorités prennent la mesure de ces chiffres pour ne pas les laisser grossir un peu plus chaque année . Nous réclamons la sécurisation systématique de nos équipages lorsque ceux – ci doivent intervenir dans des conditions de mise en danger portant atteinte à leur intégrité physique.

Le gouvernement doit nous donner les moyens d’exercer no s missions en toute quiétude ! Nous sommes de plus en plus exposés dans notre métier et nous devons faire face à de nouveaux risques. Ainsi, nous avons dû lourdement nous équiper suite au risque attentat sans suivre la moindre formation…

L’objet de cette réunion n’est pas de refuser cette évolution du métier mais il doit passer par une évolution aussi de notre manière de l’exercer. Il en va de notre santé et de notre sécurité ! Une première étape dans cette reconnaissance serait l’attribution de la NBI qu artiers prioritaires de la politique de la ville … Mais elle ne compenserait pa s pour autant les risques encourus et pour lesquels le sapeur – pompier n’a pas été préparé…

* Au rang des violences , nous avons rappelé également notre engagement contre les pratiques managériales autoritaristes organisées par certains DDSIS sous couvert de leurs PCASDIS dont sont victimes les personnels…

* Autre fléau… le risque cancer avéré lié aux particules issues des fumées d’incendie , les SDIS doivent mettre en place immédiatement des protocoles de décontamination, des procédures adaptées et sensibiliser l‘ensemble de ces agents intervenants à ces risques. La polyvalence dans les missions du sapeur – pompier français augmente les risques de contamination par rapport à le urs homologues étrangers.

Nous avons connaissance de la position de la DGSCGC qui se cache derrière une note. L’Etat protégé par son statut d’irresponsabilité pénale a tout loisir de botter en touche mais en cas de scandale sanitaire, c’est bien de la resp onsabilité pénale des SDIS qu’il s’agira ! Nous ne ferons aucune concession sur ce dossier, il n’y aura pas de nouveaux scandales de sang contaminé ou d’amiante , construits sur le dos des sapeurs – pompiers.

* Depuis de trop nombreuses années, nos élus son t contraints par une réduction de la dotation globale de fonctionnement alors que l’Etat leur demande d’assumer toujours plus de missions. L’Etat ne parvient plus à assumer une mission régalienne et demande aux sapeurs – pompiers de l’assurer à sa place mais sans leur en donner les moyens ! Nous sommes devenus le dernier rempart à la détresse humaine !

La sursollicitation opérationnelle liée aux carences ambulancière et médicale orchestrée par les SAMU induit des dépenses pour les SDIS qui ne sont pas compens ées à la hauteur de leur coût réel tant en moyen humain que matériel (119€ remboursés/carence).

Sans compter que lorsque nos collègues sont mobilisés sur des interventions par carence, ce sont autant de moyens dont les SDIS sont dépourvus en cas de missions majeures comme le secours à personne en détresse vitale ou un départ feu. Des conséquences aussi sur les temps dédiés au maintien de nos compétences !

Les sapeurs – pompiers ne sont pas à la botte des médecins du SAMU. Nous ne sommes pas sous leur command ement, ni dans les échanges verbaux ni dans les faits. Ce mode de fonctionnement sous tutelle médicale ne peut perdurer.

Nous avons demandé à ce que des dispositions soient prises ! Peut – être que celles – ci permettront aussi de réguler en parallèle les agr essions verbales dont sont victimes nos collègues provenant de requérant excédés de l’absence de réponse médicale et à qui leur est finalement proposé un transport vers l’hôpital !

La Ministre nous a interrogé quant à nos pistes de réflexion pour endiguer ce fléau lié à la sursollicitation. Une des pistes que nous avons proposée et qui pourrait être menée dans les plus brefs délais porterait sur la mise en place d’une campagne nationale de communication institutionnelle.

Elle permettrait de sensibiliser l es citoyens aux effets néfastes du recours abusif des services de secours d’urgence et de rappeler la vocation première des sapeurs – pompiers.

* Nous avons également interrogé la Ministre afin de lui demander où se situ ait la considération et la reconnaiss ance du gouvernement et de nos employeurs dans l’exercice du métier de sapeur – pompier face à ces contraintes nouvelles ? Certainement pas dans la réforme destructrice, déstructurante de la filière SPP qui nous a été imposée en 2012. Vous ne pouvez l’ignore r. Ce qui nous est proposé comme « rediscussion » des mesures transitoires de la réforme de la filière par vos services est scandaleux et irrespectueux et ne répond qu’aux préoccupations financières des SDIS …

Les sapeurs – pompiers que nous représentons s ont excédés, la plupart n’avait pas fait le choix de se retrouver dans ces situations en incorporant notre métier… Les pompiers ne s’y retrouvent plus …

Le Ministre engage une nouvelle fois une mission volontariat laissant le goût amer aux sapeurs – pomp iers professionnels du peu d’intérêt porté sur leur engagement… N ous demandons une mission de réflexion sur le service public de secours ?!

* Sur le dossier santé et sécurité au travail , nous sommes revenus sur les études médicales pour exiger la mise en place d’un régime de travail planifié en gardes de 12 h maximum pour tous les SPP qui le souhaitent.

* Enfin, nous sommes revenus une fois de plus sur l’impasse statutaire dans laquelle se retrouvent nos collègues PATS employés dans les salles opérationn elles par certains SDIS de France. Certains établissements ont fait le choix de la reconnaissance de leur implication professionnelle depuis des années leur permettant de bénéficier d’un détachement intégration dans la filière SP. D’autres SDIS se cachent derrière la DGSCGC pour ne pas l’autoriser !

Nous avons rappelé à Madame La Ministre que nous dev i ons faire face à une véritable révolution sociétale qu’il nous fau dra mener ensemble. Aujourd’hui, malheureusement nous n’y sommes pas préparés et rien ne no us permet d’y croire …

 

Construire ensemble, défendre vos droits : l’engagement AUTONOME

==> COMMUNIQUE AUTONOME – Les Autonomes reçus par Mme la Ministre Gourault, un dialogue social pressé

Réforme retraite SPP, l’Intersyndicale reçue au ministère de l’Intérieur, les SPP des SDIS de France appelés à manifester le 28 janvier !!!

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 Ce vendredi 18h. place BEAUVAU, à notre demande, une réunion technique portant sur la spécificité des droits retraite des sapeurs-pompiers professionnels, sur les conditions de retranscription qui s’inscriraient dans la loi portant réforme et les décrets transversaux et exclusifs SPP, s’est déroulée en présence de : 

– M. Stéphane BOUILLON, Directeur de Cabinet du Ministre de l’intérieur, son Adjoint, des membres du cabinet et le Conseiller sécurité civile du Ministre 

– M. Alain THIRION, Directeur Général de la Sécurité Civile et des membres de la direction 

– Me LEBRET Conseillère spéciale auprès du Haut-Commissaire chargé de la réforme… 

– Représentant Conseiller sécurité de l’ADF 

– Représentants et Conseiller de l’AMF 

Les réponses techniques apportées : 

  • La doctrine générale de la loi instituant un système universel de retraite s’appliquerait de fait. 
  • A compter du 1er janvier 2025, les SPP âgés de 45 ans seraient touchés par cette réforme (nés à compter du 1er janvier 1980). 
  • Le calcul du montant de la pension retraite s‘effectuerait sur l’ensemble de la carrière, l’ensemble des éléments de la rémunération mensuelle, régime indemnitaire compris, permettrait d’acquérir des points (fin du calcul du montant de la pension retraite sur les 6 derniers mois d’activité). 
  • Le SPP bénéficierait d’un départ anticipé à 57 ans sous condition des 27 années effectives de SPP (article 36 du projet de loi). 
  • L’âge d’équilibre (appelé également âge pivot) conduisant au versement d’une pension à taux plein s’appliquerait au SPP. Il serait déterminé annuellement par le Conseil d’Administration de la Caisse Universelle de Retraite (pour exemple : 57 ans âge de départ possible avec une décote de 10%, 59 ans âge d’équilibre pour une pension sans décote). 
  • Des points supplémentaires retraite seraient attribués en considération de l’exercice du métier de SPP (remplacerait le dispositif 5 années de bonification obtenues après les 27 années de SPP, article 36 du projet de loi). 
  • Les SPP ne seraient plus soumis à une cotisation supplémentaire et une complémentaire propre à leur statut. 
  • Un dispositif de portabilité des points supplémentaires acquis dans le cadre de l’exercice du métier de SPP serait institué (je souhaiterais changer de filière, de métier dans le public comme le privé, je continuerais à bénéficier du départ anticipé à 57 ans si j’ai effectué mes 27 années effectives de SPP). 
  • Un dispositif de proratisation du nombre de points supplémentaires acquis serait institué (27 années = un certain nombre de points, 35 années = un plus grand nombre de points supplémentaires acquis, ces points étant acquis chaque année…) 
  • Les conditions d’attribution de bonifications supplémentaires obtenues dans le cadre de l’exercice de services aériens et de la spécialité de plongeur subaquatique seraient discutées dans le cadre de décrets transversaux. 
  • Les conditions de droit à la retraite d’un SPP déclaré inapte seraient discutées dans le cadre de l’élaboration de décrets spécifiques. 
  • Le SPP exerçant au-delà de l’âge de 64 ans pourrait bénéficier d’une surcote. 

Aucune de nos revendications portant sur les aménagements du dispositif de retraite actuel n’ont été entendues ! 

Nous apprenions par notre questionnement : la rencontre attendue entre le Vice-Président de l’ADF, Pdt de la CNSIS, et le Pdt de la CNRACL et qui devait porter sur la surcotisation prime de feu, ne s’est pas tenue ! Ils n’avaient nullement l’intention de nous en parler, MEPRISABLE mais malheureusement pas étonnant !!! 

En fin de réunion, l’Intersyndicale a souhaité s’exprimer sur les 2 courriers qui lui avaient été adressés par le Ministre de l’Intérieur et sur la position controversée des employeurs-financeurs. 

Le contenu portant sur la revalorisation de la prime de feu n’étant pas acceptable dans ces conditions, SEULE une rencontre en urgence avec le Ministre portant sur nos contre-propositions avancées à cet instant pourrait permettre une temporisation de la montée en puissance du mécontentement !!! La balle est dans leur camp… 

Nous sommes plus que jamais déterminés, SPP des SDIS de FRANCE MOBILISONS-NOUS pour être présents et en nombre sur PARIS le 28 janvier 

S’engager à vos côtés, réussir ensemble,

les AUTONOMES 

COMMUNIQUE-AUTONOME-réunion retraite SPP 17-01-2020

En matière de dialogue social, le gouvernement semble avoir oublié son engagement progressiste !

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Au-delà du recours aux ordonnances pour réformer le Code du travail qui n’a rien à envier au « 49.3 » utilisé par le précédent gouvernement et contre lequel la FA FP s’était élevée, la méthode utilisée au cours de l’été par l’actuel gouvernement en matière de dialogue social s’apparente davantage au conservatisme qu’au progressisme souhaité par la FA FP !

Ainsi, la période estivale fut l’occasion de confirmer la réintroduction du jour de carence dans la Fonction publique sans la moindre concertation ni argument solide.

Pour mémoire la FA FP avait proposé dés le 30 mai (1ère bilatérale) l’abrogation du jour de carence dans le secteur privé, pour lesquels les deux tiers des salarié.e.s bénéficient d’une prise en charge de ce dispositif « inutile, injuste et inefficace » en termes de santé publique.
Combien d’agent.e.s public.que.s vont devoir renoncer à suivre la prescription médicale de leur médecin en matière d’arrêt de travail, faute de pouvoir assumer la perte de salaire liée au jour de carence ?

Dans le même temps, le décret n° 2017-1108 du 27 juin 2017 ouvrait la possibilité de déroger à l’organisation de la semaine scolaire, là encore sans concertation préalable ni évaluation du dispositif mis en place par le précédent gouvernement.

Le 5 juillet, la FA s’était associé au voeu unanime du CSFPT condamnant la démarche retenue par le gouvernement.
Combien de personnes engagées dans l’organisation du temps périscolaire ont vu leur contrat et l’organisation de leur travail impactés par cette disposition prise dans la précipitation ?

Comme si tout cela ne suffisait pas, les annonces récentes sur les emplois aidés viennent compléter cette liste en déstabilisant une organisation, certes imparfaite, mais qui méritait a minima une étude précise en termes de conséquences. Dans le secteur non marchand (Fonction publique, associations), ce sont plus de 300.000 contrats qui bien évidemment ne remplissent pas tous les conditions d’accompagnement vers un emploi pérenne initialement prévues, mais qui auraient dû faire l’objet d’une évaluation objective.

Combien de personnes se sont d’ores et déjà vu signifier que l’espoir qu’elles fondaient dans l’obtention d’un contrat aidé pour la rentrée n’était plus d’actualité ?

Et pendant que ces décisions brutales tombent les unes après les autres, les agent.e.s du secteur hospitalier continuent de porter à bout de bras le service public de santé, les enseignant.e.s tentent de s’organiser entre le retour à la semaine de 4 jours et les classes de 12 élèves en REP+, les ATSEM se demandent si leurs missions peuvent décemment être confiées aux bénéficiaires d’emplois aidés, les universités continuent de jongler avec les effectifs de rentrée, les sapeurs-pompiers déplorent le manque de moyens pour lutter contre les feux de forêts, et la liste n’est pas exhaustive …

Face à ce constat, la FA-FP répond favorablement à la sollicitations de ses adhérent.e.s et militant.e.s qui souhaitent s’associer au mouvement social du 12 septembre prochain afin d’interpeller le gouvernement sur l’incompréhension qui découle des décisions prises au cours de cet été, et d’obtenir la mise en place d’un dialogue social fondé sur le respect de tou.te.s les actrices et acteurs du service public.

Dans ce cadre, la FA-FP déposera un préavis de grève pour cette journée.

Autonome, progressiste, solidaire, à la FA un autre syndicalisme est possible !

Communiqué FA FP : Journée du 12 septembre 2017

Mobilisation du 22 mai

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Après la mobilisation unitaire du 22 mars dernier qui faisait suite à celle du 10 octobre 2017, l’absence totale de prise en compte par le gouvernement des revendications exprimées par la FA-FP et l’ensemble des organisations représentatives dans la Fonction publique nous conduit vers une nouvelle journée d’action unitaire.

Depuis le 22 mars, la FA a pesé de tout son poids pour que soit maintenue la plus large unité syndicale malgré l’approche de l’échéance du 6 décembre prochain, et c’est donc avec satisfaction que nous constatons que le 22 mai l’unité sera au rendez-vous ! Dans le prolongement de la réintroduction du jour de carence, du report des dispositions PPCR et de la mise en place de la compensation de l’augmentation de la CSG de manière désorganisée dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, le gouvernement poursuit ses réformes qui, toutes, visent à fragiliser le service public tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Pour exemple, le chantier « Refonder le contrat social avec les agents » s’oriente vers la réorganisation profonde des instances de dialogue social, la remise en cause du statut au travers de l’élargissement des recrutements sous contrat et la rémunération au mérite, ainsi que l’incitation à démissionner de la Fonction publique sous forme de départ volontaire dans le but d’atteindre l’objectif de suppression de 120 000 postes !

Malgré les nombreuses mobilisations dans différents secteurs de la Fonction publique (centres hospitaliers, ATSEM, EHPAD, finances, ordures ménagères, services sociaux) le gouvernement n’apporte à ce jour aucune réponse satisfaisante aux difficultés que rencontrent les personnels dans l’exercice de leurs missions, et les usagers pour accéder à un service public adapté à leurs besoins.

Aujourd’hui, aucun secteur d’activité de la Fonction publique n’est à l’abri de la volonté affichée par le gouvernement de transférer les missions de service public au secteur marchand.

Pour toutes ces raisons, la FA-FP se mobilisera le 22 mai prochain pour :

  • – que s’instaure au niveau national un réel dialogue social, respectueux de l’ensemble des partenaires sociaux,
  • – que le gouvernement lance une mission d’évaluation sur la richesse que représente aujourd’hui le service public et ses 5,4 millions d’agent·e·s, notamment en matière de lien social, de solidarité intergénérationnelle et de lutte contre les inégalités,
  • – que l’engagement des agent·e·s public·que·s soit enfin reconnu et valorisé en-dehors de toute mise en concurrence liée au mérite,
  • – que chaque usager trouve dans le service public la satisfaction de ses besoins, notamment en matière de santé, d’éducation, d’accès à l’eau, à la culture, aux services d’urgence,
  • – que la participation des employeurs publics à la protection sociale complémentaire -santé et prévoyance- soit rendue obligatoire,
  • – que le jour de carence soit abrogé
  • – que la prise en compte effective des facteurs de pénibilité s’inscrive comme l’une des priorités d’Action publique 2022.

Engagée dans cette action unitaire, la FA-FP continuera de s’impliquer dans tous les espaces de dialogue afin de faire entendre la voix de toutes celles et ceux qui refusent de renoncer à l’idée d’un service public fort, porté par des agentes et des agents reconnu·e·s pour la qualité de leur engagement au service de chaque citoyenne et chaque citoyen.

 

Autonome, progressiste, solidaire,

à la FA un autre syndicalisme est possible !

==> Communiqué FA-FP_mobilisation du 22 mai

Risque cancer avéré lié aux particules issues des fumées d’incendie

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La FA/SPP-PATS a adressée ce jour un courrier au Directeur Général de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises, Monsieur Jacques WITKOWSKI, suite à la réunion de dialogue social qui s’est déroulée il y a deux jours concernant le risque cancer avéré lié aux particules issues des fumées d’incendie. Une réunion que nous attendions depuis de nombreux mois mais qui s’est très vite réduite à une présentation peu détaillée d’un powerpoint qui rappelait la toxicité des fumées et les mesures à prendre pour s’en protéger.

 

Pour lire l’intégralité du courrier, cliquez ici.

La FA-FP dépose un préavis de grève national pour le 16 novembre 2017

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Objet : Préavis de grève nationale.                                         Paris, le 10 novembre 2017

Monsieur le Ministre,

La Fédération Autonome de la Fonction Publique (FA-FP) dépose un préavis de grève pour le 16 novembre 2017 de 00 heures à 24 heures

qui concerne l’ensemble des agentes et agents titulaires, stagiaires, contractuel.le.s et auxiliaires relevant de son champ de syndicalisation.

Ce préavis vise à permettre aux personnels cités précédemment, qui le souhaiteront, de prendre part aux mobilisations organisées ce jour dans l’objectif d’interpeller le gouvernement sur l’incompréhension qui découle des décisions prises concernant la compensation de l’augmentation de la CSG, le report d’un an des dispositions relatives à l’accord portant sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations, ainsi que la réintroduction du jour de carence.

Dans le même temps, certaines dispositions liées aux ordonnances portant sur le Code du travail, applicables aux salarié·e·s de droit privé et, par voie de conséquence, aux agent·e·s assurant des missions de service public relevant de ce même Code du travail, vont à l’encontre de la protection des personnes dans le domaine de la santé au travail.

La fusion des instances de dialogue social, dont le CHSCT, dans le comité social et économique fragilise d’une part le dialogue social et réduit la notion de santé et sécurité au travail à sa plus simple expression.

Le profond désaccord de la FA FP vis-à-vis de ces dispositions s’inscrit également dans le cadre de ce préavis.

La FA-FP reste disponible pour une négociation dans le cadre de ce préavis.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

Bruno COLLIGNON

Président de la FA-FP

Préavis-de-greve-fafp_16-novembre-2017

Hausse des agressions : les pompiers pris pour cible mais les autorités ne s’engagent pas !

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Les agressions contre les pompiers ont connu une augmentation de 17% en 2016… 2280 agressions de SPP ont été recensés d’après les chiffres de l’observatoire de la délinquance. Ce chiffre bien alarmant masque une réalité encore plus sombre puisque bon nombre d’actes ne sont pas déclarés chaque année. Nous le dénonçons avec force et de manière malheureusement trop régulière auprès du Ministre de l’Intérieur comme auprès des Préfets dans les départements concernés. Mais c’est une fin de non-recevoir qui nous est objectée ! Pas de rendez-vous avec le Ministre de l’Intérieur à ce sujet, pas de sécurisation des interventions par les forces de police de la part des Préfets. On continue d’envoyer nos sapeurs-pompiers dans des guet-apens, d’accepter qu’ils soient accueillis par des cocktails molotov, jets de pierre, agressions physiques, ou des flots d’insultes quand ils viennent pourtant secourir dans ces zones à risque.

Ce n’est plus acceptable. Les gouvernants successifs n’ont pas pris toutes les dispositions nécessaires pour faire baisser ce triste chiffre ! Combien d’agressions devront encore être comptabilisées pour que les autorités prennent conscience de la gravité de la situation ?

On nous impose de travailler 24 heures, une réforme destructrice de la filière, le risque santé (cancers liés aux particules de fumées) n’est toujours pas pris en compte, on nous sursollicite pour des interventions qui ne relèvent pas du champ de nos missions, on nous demande d’être le dernier rempart à la détresse humaine, on nous demande de nous équiper plus lourdement en prévision des risques attentats sans formation, on nous demande d’intervenir dans les zones sensibles sans nous en reconnaître cette mission par l’attribution de la NBI quartiers prioritaires…

Cette augmentation est proprement scandaleuse … mais pas autant que son absence de prise en compte par les gouvernements !!!!

COMMUNIQUE DE PRESSE – Hausse des agressions, les SP pris pour cible mais les autorités ne s’engagent pas.