L’exercice du droit de grève chez les SPP en discussion à la DGSCGC

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Une réunion de dialogue social s’est déroulée hier à la DGSCGC sur le droit de grève. Représentaient la FA/SPP-PATS Ludovic RUAUX et Xavier BOY.

Avant de débuter la réunion, le directeur M.MARION nous annonce qu’il quitte les services de la DGSCGC pour prendre d’autres fonctions auprès de la préfecture de police de Paris.

Mme LARREDE s’excuse pour l’envoi tardif du document de travail (envoyé la veille) et comprends que nous ne sommes pas en mesure de procéder aux amendements.

Toutefois, garant de la ligne de conduite autonome, nous avons rappelé (comme lors de la première réunion) qu’à la lecture du document, ce dernier était surtout « à charge » des hommes de catégorie C alors qu’initialement il devait rappeler « l’ensemble des éléments de bonne conduite » à nos directeurs départementaux. Nous avons donc réitéré notre souhait de le voir rédiger en ce sens en insistant sur les obligations qui incombent bien aux SDIS.

Ainsi, il semble pertinent de rappeler les définitions de « service normal » et de « nécessité de service » trop souvent bafouées par nos SDIS en ne respectant déjà pas les chiffres fixés par le CGCT (R-1424- 39), base d’un «service normal » dont la jurisprudence du tribunal de Lyon permet de s’affranchir en cas de grève…

Nous demandons par conséquent que soit listé et arrêté les missions non assurées en période de grève, ce qui freinerait considérablement les velléités de nos directeurs de voir déclencher ces grèves aux principes de la réprimande arbitraire.

Il n’a pas été anodin de pointer du doigt le choix des jurisprudences, biens choisies à décharges des administrations, comme la déclaration de gréviste ou non de l’agent 48 heures avant le début du mouvement avec obligation de conserver son choix … jurisprudence affectant le secteur du transport (les pompiers étant toujours sur deux décisions de TA contradictoires).

Notre opposition face à cette disposition rappelle la difficulté pour les SDIS de contacter chaque agent concerné, étant arrêté qu’il n’existe aucune obligation d’être joignable sur une période de repos qui plus est en l’absence de moyen de communication personnel. La grève étant la résultante de l’échec des discussions (quand elles existent malgré le principe obligatoire de la loi) et que ce n’était surement pas aux agents grévistes de participer à la mise en place du service minimum, tâche qui incombe bien à l’employeur !

La conclusion de notre intervention réclame que soit inscrite l’interdiction aux SDIS de recourir aux personnels SPV en remplacement des SPP, rappelée dans une jurisprudence qui interdit le remplacement des grévistes par des contractuels… Ne sommes-nous pas ici dans ce cas ? Affaire à suivre !

Observations Autonomes à rendre pour le 15 novembre…qu’en sortira-t-il ?
La prochaine réunion le 14 novembre, « risque cancer ».

Construire ensemble, défendre vos droits : l’engagement AUTONOME

COMMUNIQUE AUTONOME – L’exercice du droit de grève chez les SPP

Jour de carence : Un gouvernement progressiste en marche … arrière !

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En février 2012 la Direction générale de l’Administration et de la Fonction publique (DGAFP) présentait aux organisations syndicales son projet de circulaire relatif à la mise en place d’un jour de carence dans la Fonction publique.

Le 16 janvier 2018, soit pratiquement 6 ans plus tard, un nouveau projet de circulaire, quasi identique à celui de 2012, vient d’être présenté aux organisations syndicales membres du Conseil commun de la Fonction publique -dont la FA-FP, qui était représentée à cette séance par Thierry Garzio et Bruno Collignon– ainsi qu’aux employeurs publics.

Les arguments avancés lors de ces deux réunions sont en tous points identiques : lutte contre l’absentéisme, économies sur la masse salariale et équité vis-à-vis du secteur privé côté gouvernement ; disposition injuste, inutile et inefficace, véritable aberration en matière de santé publique côté FA-FP.

Entretemps, le jour de carence a été abrogé en 2014 sous l’impulsion de Mme Lebranchu, décision qui prenait en compte les arguments soulevés par la FA-FP qui n’avait pas hésité à l’époque à saisir le Conseil d’État.

Et pendant ces 4 ans, l’abrogation du jour de carence n’a conduit à aucun dysfonctionnement au sein de la Fonction publique et n’a entrainé aucune augmentation globale des arrêts de maladie !

Plutôt que d’abroger les jours de carence dans le secteur privé, disposition injuste et inutile car ne concernant qu’un tiers à peine des salarié·e·s (demande formulée à plusieurs reprises par la FA-FP), et de reconnaitre que les écarts d’absentéisme entre secteur public et secteur privé ne sont absolument pas significatifs (rapport INSEE), le gouvernement préfère stigmatiser les agent·e·s public·que·s tout en escomptant des économies sur la masse salariale d’environ 270 millions d’euros, grâce au prélèvement sur les salaires des personnes malades !

Ironie du sort, cette réunion intervient alors même que Mme la ministre de la Santé conseille aux parents d’élèves de garder leurs enfants victimes de la grippe à la maison, et que « France Santé Publique » indique une réelle prévalence des risques liés à la grippe, y compris mortels, sur les plus jeunes pour l’épidémie 2017-2018 …

Au même moment, M. Édouard Couty, médiateur national, vient de rendre son rapport suite au décès d’un jeune neuro-chirurgien au CHU de Grenoble*, rapport dans lequel la question de l’écart trop important entre le discours institutionnel et la réalité de terrain, et celle d’un management très orienté vers les problématiques budgétaires au sein de ce CHU, sont pointées du doigt. Pour la FA-FP, ce constat pourrait malheureusement s’appliquer à d’autres secteurs des trois versants de la Fonction publique.

Malgré tous ces avertissements, le gouvernement n’hésite pas à dissuader par des pénalités économiques les agent·e·s public·que·s d’accepter un arrêt de travail prescrit par leur médecin !

Face à cette aberration scandaleuse en matière de santé publique, la FA-FP, comme elle a su le faire en 2012, utilisera tous les leviers juridiques permettant d’obtenir l’abrogation du jour de carence pour l’ensemble des salarié·e·s du secteur public, première étape vers l’abrogation dans le secteur privé. Mais en attendant, et pour parer au plus pressé, la FA-FP a demandé la reformulation de certaines dispositions contenues dans la circulaire afin de la rendre plus explicite ainsi que l’évaluation de l’impact en matière de santé publique dans le bilan et le suivi de la mise en œuvre de cette mesure.

Pour la FA-FP, le progressisme ne consiste pas à revenir 6 ans en arrière !

Autonome, progressiste, solidaire, à la FA un autre syndicalisme est possible !

 

Communiqué FA : Audition mission Lecocq Coton Verdier

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La FA-FP reçue dans le cadre de la mission portant sur la prévention et le maintien dans l’emploi au sein de la Fonction publique.

Le 6 mars dernier, le Premier ministre adressait une lettre de mission à Mesdames Charlotte Lecocq (députée LaREM du Nord) et Pascale Coton (membre du CESE) ainsi qu’à Monsieur Jean-François Verdier (inspecteur général des finances et ancien DGAFP) en leur demandant d’appuyer leurs travaux sur différentes auditions dont celles des organisations syndicales représentatives.

Ainsi, le 5 juin, une délégation de la FA-FP composée du Docteur André Guénec (FA-FP), de Caroline Charruyer (FA-FPT), de Sylvie Cresson (FA-FPH), d’Amar Ammour (FA-FPE) et de Bruno Collignon était reçue à Bercy.

Au cours de cette audition notre délégation a rappelé son attachement à une Fonction publique de carrière soucieuse du maintien dans l’emploi de chaque agente et chaque agent jusqu’au moment de l’ouverture de leurs droits à la retraite grâce notamment au dispositif de reconversion professionnelle.

Au travers de différents exemples comme celui des sapeurs-pompiers professionnels confrontés à la dangerosité de leur métier, des personnels soignants et le manque de moyen pour exercer leurs missions, des agentes et agents de laboratoire exposés aux risques chimiques, des personnels des services de Police particulièrement exposés au risque de suicide, la FA-FP a fait part de son diagnostic qui concerne l’ensemble des agentes et agents publics.

L’absence de prise en compte réelle des facteurs de pénibilité, la diminution constante et générale des effectifs de médecins de prévention, le manque de moyens dédiés aux actions de prévention et la difficulté à intégrer au sein des services une véritable culture de prévention des risques professionnels représentent pour la FA-FP les causes essentielles de l’échec constaté en matière de santé et de sécurité au travail. La perspective de suppression des CHSCT telle qu’envisagée dans le projet de loi de transformation de la Fonction publique va de fait aggraver cette situation.

Pour autant, certaines initiatives comme la mise en place d’une commission pluridisciplinaire (médecins de prévention, DRH, psychologues du travail…) chargée du suivi et de l’accompagnement des personnes en situation difficile, tout comme l’ouverture d’un service professionnel et indépendant d’écoute, ont fait la démonstration de leur utilité. La FA-FP a toutefois insisté sur la nécessité de mettre en place une démarche intégrée de diagnostic des risques le plus en amont possible se traduisant par des mesures de prévention et de reclassement professionnel associant pleinement les personnels concernés. La pyramide des âges et l’allongement des durées de cotisations sont deux des facteurs qui caractérisent l’urgence de cette démarche au sein d’une Fonction publique exemplaire en matière d’emploi des séniors par opposition au secteur marchand.

En conclusion, la délégation de la FA-FP a été particulièrement sensible aux conditions dans lesquelles s’est déroulée cette audition, preuve que l’écoute et la qualité des échanges ont encore toute leur place en matière de dialogue social.

Autonome, progressiste, solidaire, à la FA un autre syndicalisme est possible !

Communique FA Audition mission Lecocq Coton Verdier

Communiqué FA SPP-PATS suite à l’annonce de la vaccination obligatoire des SP

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 Nous ne sommes PAS CONTRE LE VACCIN… mais POUR LE RESPECT DES LIBERTES INDIVIDUELLES !!! 

Suite au discours du président de la République Emmanuel Macron, notre Fédération s’oppose avec la plus grande fermeté à l’atteinte aux libertés individuelles que pose le principe de l’obligation vaccinale des sapeurs-pompiers, sous peine de sanctions. 

Si nous ne sommes pas contre le vaccin, le fait de le rendre obligatoire pour les personnels soignants constitue une atteinte grave aux libertés individuelles. 

En effet, si certaines personnes, plus vulnérables, ont plus de risque de développer une forme grave du virus, cela ne doit pas concourir à l’obligation vaccinale de tous. 

AUSSI DISPROPORTIONNEE QUE CONTROVERSEE, CETTE OBLIGATION VACCINALE AURAIT PU ETRE EVITEE… EN DEMOCRATIE, LE LIBRE CHOIX DE CHACUN DOIT ETRE PRESERVE !!! 

Cette décision à la hâte montre une fois de plus l’absence de reconnaissance de notre gouvernement envers notre profession, en tous points hors-norme : que ce soit dans le temps de travail imposé dans le plus grand irrespect de la santé et de la sécurité des sapeurs-pompiers, dans notre déroulement de carrière, dans notre système de cotisation et sur-cotisation retraite, dans l’application des textes de la Fonction Publique Territoriale … et maintenant, dans notre carnet de vaccination, hors-norme également ! 

NOTRE METIER MERITE UNE VERITABLE RECONNAISSANCE !!! 

 

 

 

 

 

==> COMMUNIQUE AUTONOME Vaccination COVID des SP

FA FP : Un rendez-vous salarial paradoxal !

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Pour la FA, c’est un paradoxe que de se retrouver pour un rendez-vous salarial dans le seul objectif d’obtenir une juste compensation d’une hausse de prélèvement mise en place de manière unilatérale par le gouvernement !

Le ministre a fait les propositions suivantes :

Pour ce qui concerne la hausse de la CSG souhaitée par le président de la République, cette augmentation de 1,7 % sera compensée à la fois par la suppression de la contribution exceptionnelle de solidarité (CES) et par la création d’une indemnité (et non d’une revalorisation indiciaire comme le réclamait la FA-FP).

Nous avons cependant obtenu quelques avancées. Le calcul de cette indemnité se fera sur une assiette intégrant l’ensemble des primes, et les agent.e.s à temps partiel ainsi que les contractuel.le.s seront éligibles à cette indemnité qui sera entièrement compensée pour les employeurs publics et réévaluée en 2018 et 2019.

Revendication essentielle de la FA-FP, les personnes recrutées après le 31 décembre 2017 percevront cette indemnité.

Pour ce qui concerne PPCRnous avons reçu la confirmation du report d’un an de l’agenda initialement prévu, qui se poursuivra donc jusqu’en 2021 au prétexte que le budget de l’État ne permet pas d’assumer les dépenses liées à l’application de PPCR en 2018.

Pour la FA-FP, cette vision comptable du dynamisme des carrières ne peut se concevoir car elle pénalise l’ensemble des agent.e.s. Pour la FA-FP, la remise en cause de cet accord pose clairement la question du respect de la parole de l’État et des organisations syndicales qui s’engagent dans une démarche constructive de dialogue social !

Parallèlement à ces annonces, le ministre a confirmé la réintroduction du jour de carence, l’ouverture d’une discussion sur la protection sociale complémentaire (prévoyance) et sur la revalorisation des prises en charges des frais liés aux déplacements des agent.e.s(indemnités kilométriques, hôtellerie …) ainsi que la création d’un groupe de travail sur la revalorisation salariale de manière globale.

Concernant le jour de carence, la FA a réaffirmé que cette disposition est une aberration en matière de santé publique, et que c’est l’abrogation des jours de carence dans le secteur privé pour les 30 % de salarié.e.s concerné.e.s qui aurait dû s’imposer dans la cadre d’une démarche progressiste ! Ainsi, les agent.e.s malades paieront 270.000 millions d’euros le droit de prendre leurs congés maladie prescrits par leur médecin !

Enfin, la FA a exigé que la pénibilité et la reconversion professionnelle soient inscrites dans les négociations de 2018 car il y a urgence à traiter ces sujets qui pèsent déjà très lourd sur les fins de carrière.

La FA poursuivra son engagement Autonome, progressiste et solidaire sur l’ensemble des dossiers ouverts par le ministre dans l’objectif d’imposer un dialogue social soucieux de l’avenir du service public et des conditions de travail des 5,4 millions d’agent.e.s, tous statuts confondus.

Pour télécharger le communiqué de notre fédération mère, cliquez ici.

Déplacement manifestation nationale du 15 octobre à Paris

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Firefighters march near Place de la Nation in Paris on November 24, 2016 during a demonstration as part of a nationwide strike to denounce violence against firefighters within their job, budget cuts and downsizing. / AFP / ALAIN JOCARD

Le Syndicat Autonome SPP-PATS 83 organise un déplacement pour tous ceux qui souhaitent soutenir le mouvement social initié le 26 juin, en se rendant à cette manifestation nationale intersyndicale.

Une participation de 20 € est demandée à chacun.

Un appel aux dons est aussi lancé auprès de tous et toutes pour nous aider à financer le déplacement, soit en vous rapprochant de l’un de nos référents ou via notre site internet : http://saspp-pats83.org/index.php/donation/

– 2 départs sont organisés :

  • Départ de Toulon à 7h26 pour un retour à 22h39
  • Départ des Arcs à 6h32 pour un retour à 21h25

 

7 organisations syndicales SPP sur 9 appellent au rassemblement.

Cette unité est significative de la légitimité de nos revendications. Nous souhaitons que cette contestation soit représentative des revendications liées au mal-être de notre profession :

✓ La revalorisation significative de la prime de feu à 28 % minimum
✓ La garantie de la pérennité de nos retraites en catégorie active
✓ Prioriser les préoccupations relatives aux questions de protection de la santé et de la sécurité pour les agents des SDIS (temps de travail, respect de la directive 2003-88/CE et de ses jurisprudences, dispositions adaptées face aux agressions subies par les sapeurs-pompiers, toxicité des fumées)
✓ Le recrutement massif d’emplois statutaires afin de répondre aux besoins des SDIS        ✓ L’opposition à la loi de transformation de la fonction publique                                          ✓ Le maintien et le développement des libertés syndicales et démocratiques.

Il est temps d’exprimer votre désaccord.

S’engager à vos côtés, réussir ensemble

Les Autonomes

==> Communiqué déplacement manif 15 octobre

Courrier de la FA SPP-PATS à Monsieur Alain THIRION DGSCG sur le suivi médical SPP

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 Objet : Application concrète des normes existantes en matière de suivi médical des sapeurs-pompiers professionnels 

Monsieur le Directeur Général, 

Nous revenons vers vous s’agissant de la question du suivi médical post-professionnel des agents des SDIS, abordée lors de la réunion de concertation du 23 janvier 2020 consacrée à la Santé, à la Sécurité et à la Qualité de Vie en Service. 

Vous avez fait part de votre décision de procéder à la modification de l’arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d’aptitude médicale des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et les conditions d’exercice de la médecine professionnelle et préventive au sein des services départementaux d’incendie et de secours, dans le sens d’une amélioration des modalités d’organisation des visites médicales de fin de service. 

Nous ne pouvons cependant souscrire à cette démarche, de nature à ralentir la mise en place déjà tardive, du dispositif SMPP au sein des SDIS, le projet devant être présenté lors de la réunion de la CNIS du printemps prochain pour n’être publié qu’en fin de 1er semestre 2020. Votre projet est par ailleurs fondé sur des bases partielles, voire partiales. 

Vous n’envisagez pas pourtant, mesure sollicitée par notre Fédération depuis 2014, de procéder à la transposition des dispositifs prévus par les articles 24 et 25 de l’arrêté du 6 mai 2000, au bénéfice des sapeurs-pompiers professionnels, vos services se retranchant derrière la rédaction de l’article 2 afin de justifier du maintien d’un traitement inégalitaire entre agents. 

L’aptitude médicale du sapeur-pompier professionnel ne peut être prononcée que par un médecin sapeur-pompier habilité, la commission d’aptitude aux fonctions de sapeur-pompier étant incompétente pour en connaître. Le sapeur-pompier professionnel est par voie de conséquence toujours privé d’un droit au recours contre une décision défavorable. La prise en compte de certaines pathologies n’est donc pas uniforme d’un département à l’autre. 

A la différence par exemple de leurs collègues travaillant dans d’autres pays européens, il n’est pas rare que des sapeurs-pompiers professionnels diabétiques français soient privés de tout exercice des fonctions opérationnelles, par suite de décisions frileuses de certains médecins-chefs, aucun recours ne pouvant être intenté contre ces décisions médicales d’une autre époque. 

Vous n’êtes pourtant pas sans savoir que bien d’autres pays européens ont dans leurs rangs en activité opérationnelle, y compris dans le cadre de la lutte contre l’incendie, des pompiers diabétiques sous suivi médical personnalisé. Rien ne s’oppose donc par principe et dans de nombreuses hypothèses à la reprise d’une activité opérationnelle adaptée par un sapeur-pompier professionnel diabétique. Ce seul exemple illustre à lui seul toute l’importance d’une application raisonnée et intégrale des normes existantes. 

Si la modification de l’arrêté du 6 mai 2000 telle que vous entendez y procéder, est clairement insuffisante et inefficiente, nous vous demandons en revanche de bien vouloir intervenir afin que les SDIS respectent pleinement les normes contenues dans le décret n° 2015-1438 du 5 novembre 2015 relatif aux modalités du suivi médical post-professionnel des agents de la fonction publique territoriale exposés à une substance cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction, norme applicable à l’ensemble des fonctionnaires territoriaux depuis le 5 novembre 2015. 

Il y a urgence, de nombreux agents subissant les conséquences d’une application inadéquate des normes en vigueur. 

Aussi et en tout état de cause et plutôt que d’envisager la refonte, d’un texte, qui plus est en des termes non satisfaisants, sans nul doute que vous devrez préférablement intervenir afin que les normes en vigueur soient correctement appliquées par les SDIS de France. 

A en croire vos services : « la Santé et la Sécurité est une priorité pour la DGSCGC ». 

Ayant pour notre part pris acte de l’invocation de ce principe lors de la réunion de concertation du 23 janvier 2020, nous demandons à ce qu’elle soit suivie d’effets. Les personnels administratifs, techniques ou sapeurs-pompiers des SDIS n’ont nul besoin de voeux pieux mais bien d’avancées concrètes. 

Assuré cependant de votre prompte action, nous vous prions de croire, Monsieur le Directeur Général, en l’expression de nos sentiments respectueux. 

Le Président fédéral, Xavier BOY 

FA SPP-PATS à M. THIRION, DGSCGC – Application des normes du suivi médical des SPP